Je voudrais crever

Texte de Marc-Antoine Cyr
Mise en scène d’Anne Seiller
Scénographie de Camille Vallat
Avec Brigitte Barilley, Marc Beaudin, Emilie Chevrillon, Didier Girauldon, Raphaëlle Trugnan, Maxime Tshibangu

Le vendredi 24 février à 20.00

Lecture de la pièce par les comédiens

Matéo est cloué dans une chambre d’hôpital : il va mourir… Quatre de ses amis se sont promis de l’aider, de l’entourer, d’être là jusqu’au bout : Solange, qui se passionne pour Pompéi ; Luce et Sylvain, qui s’installent dans leur nouvelle maison ; Paul, qui ne se remet pas d’une rupture amoureuse.
Sans répit, au gré de leurs emplois du temps respectifs, ils lui rendent visite, lui font la conversation, accomplissent les gestes nécessaires. Mais face à cette situation extrême, savoir-faire et maladresse, compassion et égoïsmes, préoccupations quotidiennes et questions existentielles s’entremêlent. Les désaccords engagent des conversations trop passionnées. L’angoisse de la mort exacerbe les personnalités jusqu’à l’absurdité. Les quiproquos, et le comique qui va avec, prennent alors le dessus. Seule, la mère, que Matéo refuse de voir mais à qui il ne peut s’empêcher de téléphoner, semble prendre l’ampleur de la tragédie qui se joue.
Sa solitude se retrouve ainsi confrontée à des comportements d’une humanité désarmante : désemparée, fragile, vivante. Humanité sur laquelle il pose un regard tendre, lui qui ne s’inquiète, semble-t-il, que d’une chose avant de disparaître : savoir ce qu’il connaît de l’amour.
Les quatre amis certes procèderont bien par intermittence, à quelques remises en question, et avec elles, à des tentatives de décisions radicales. Mais l’issue sera fatale et le rite de dispersion des cendres de Matéo, se fera sur fond de séisme, séisme vécu par nos survivants comme un symbole du passage à l’âge adulte.

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