Biographie : Anne Sellier

Formée au théâtre au conservatoire du 10ème arrondissement de Paris puis au cours Jean Périmony, elle débute sa carrière théâtrale par des créations contemporaines (Septet vocal par Les Piétons et La mariée mise à nu par ses célibataires, même de Benoit Vitse). Elle joue dans le Roi se meurt d’E. Ionesco avec Annie Girardot, qui la conduira au début des années 1990 en Russie. Elle y travaillera pendant quatre ans avec Valéri Akhadov au cinéma et au théâtre. Elle est membre de sa troupe permanente au théâtre Pouchkine de Magnitogorsk dans l’Oural, où elle joue H. Müller ; A. Tchékhov ; T. Williams ; L. Zorine et est initiée à la mise en scène par Piotr Fomenko à Moscou. Afin de se doter d’un outil de production, elle fonde la compagnie Apocryphe Tendance. De retour à Paris, elle continue sa carrière de comédienne, tout en se mettant à la traduction de textes russes (N.Gogol ; E. Schwartz ; O. Moukhina ; H Grékov 😉 et poursuit son apprentissage de la mise en scène comme assistante (C. Benedetti, S. Rappeneau). Elle obtient un Master Professionnel de Mise en scène et Dramaturgie à l’université de Nanterre en 2012 (auprès notamment de Jean-Louis Besson, Jean Jourdheuil, François Rancillac, David Lescot…). Elle met en scène une adaptation d’ Entre les murs d’après François Bégaudeau, de Si ça va, bravo de Jean-Claude Grumberg, de Johnny-Misère de Sonia Ristic à Massy et Les absents ont démoli ma maison de Marc-Antoine Cyr au Théâtre B-M-Koltès de Nanterre. Elle est enseignante de jeu d’acteurs à l’école régionale des arts du cirque d’Amiens et pour l’association Tréteaux Amateurs de Massy. En automne 2015 elle met en scène Amadeus de Peter Schaeffer, une coproduction du Théâtre dramatique Pouchkine et du Théâtre Opéra-Ballet de Magnitogorsk, actuellement en tournée en Russie. Elle fait partie de la troupe d’acteurs du premier festival Jamais Lu à théâtre Ouvert. Elle jouera Anka dans Les Paratonnerres de Marc-Antoine Cyr, qui sera créé au CDN de Tours en novembre 2016 dans une mise en scène de Didier Girauldon.