B.A.B.A.R (Le Transparent Noir)
De Guillaume Cayet
Par la Compagnie Le Désordre des Choses
L’annexe vous propose une soirée lecture d’utilité publique du nouveau spectacle de la Compagnie Le Désordre des Choses : B.A.B.A.R (Le Transparent Noir) de Guillaume Cayet.
Vous pourrez entendre ce nouveau texte, avant la première lecture à Théâtre Ouvert.
Un événement à ne pas manquer!
Après la création en novembre-décembre 2015 des Immobiles (texte de Guillaume Cayet, lauréat des journées des Auteurs de Lyon, prix France Culture, publié aux Éditions Théâtrales), tourné au Théâtre du Verso à Saint-Etienne, au Théâtre de l’Élysée ainsi qu’au Lavoir-Public à Lyon, à la Salle du Rexy à Riom ainsi qu’à la scène conventionnée de La Méridienne à Lunéville, le Désordre des choses entame, selon les impératifs politiques que lui impose le climat actuel, pour les trois années à venir un travail autour de la « fracture coloniale » intitulé Sortir de la nuit. Le Théâtre de la Ville de Riom ayant développé après Les Immobiles un partenariat avec la compagnie, c’est en ses murs notamment (résidence de trois ans) que ce travail s’élaborera.
Celui-ci, tant historique, sociologique, que politique, tentera de soulever les nombreuses problématiques liées au passé colonial de la France (son rapport avec ses anciennes colonies, son lien avec ses “enfants de l’immigration“, la question des banlieues françaises, de la françafrique). Par le biais du théâtre, nous tenterons de mettre en représentation cet ineffable, c’est à dire de dresser la possibilité d’un poème; celui de l’Histoire.
Premier volet de ce travail en triptyque: B.A.B.A.R, (le transparent noir). Où il sera question de se positionner quant au multiculturalisme, où il sera question des résurgences coloniales, où il sera question de produire une poétique du témoin, où il sera question de produire un théâtre à la fois populaire et politique, où il sera question d’un drame bourgeois se muant en oratorio urbain. Pour ce faire, nous nous sommes entouré-e-s d’une rappeuse, Casey qui écrira une partie du texte, ainsi que des sociologues Nicolas Bancel et Ahmed Boubeker (spécialistes du fait colonial, de l’immigration et des banlieues).